lundi 2 mars 2009

Réflexions éparses (3), style de ...

Facebook prend du temps.
Il parait qu'en moyenne, le temps passé sur Facebook sur son ordinateur est de 27,5 minutes par jour contre 24 minutes via son mobile. Il est évident que ce n'est pas la même population, entre des professionnels ou des early adopters, et le reste de la population du web. Il serait intéressant de savoir qu'elles ont été les opérations effectuées et le temps moyen de connexion par accès au site. Comme je n'ai pas ces données, c'est parti pour les hypothèses fumeuses !
Le type de consommation de Facebook (FB pour les intimes) sur mobile est liée en priorité au micro-blogging : les mises à jour de statut. Ce type de consommation est intéressante pour les sociétés spécialisés telles Twitter. Je suis persuadé qu'avec un accès mobile, l'objectif d'aller sur FB est d'abord celui de mettre à jour son statut ou de consulter les mises à jour de ses amis. Mais alors pourquoi ces temps si proche (malgré 15% de différence) alors que FB propose de nombreuses fonctionnalités aisément accessibles via le navigateur web sur l'ordinateur : commenter, tagger, uploader des photographies, retrouver des amis , lire des articles, etc. ...
Surement parce que les consommateurs de FB via mobile sont une population d'early adopter, beaucoup plus consommateurs d'internet de manière générale et qui l'utilisent en flux et non en stock : informer son réseau et non créer un réseau fixe. D'ailleurs, ce mode de consommation en flux risque de se développer de plus en plus sur internet, maintenant que la consommation de stock (rechercher des informations figées dans le temps) est devenue institutionnelle sur internet ... qui dit mieux comme hypothèse ?

Arrête de pomper mon style!
Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu Le Monde, et encore plus les pages dédiées à la télévision. Récemment, je suis tombé dessus et leur nouvelle mise en page. D'une part je trouve ça très bien fait, d'autre part, le contenu est de meilleur qualité (ou a minima, ça me donne envie de le lire!). Pourquoi en parler ? Parce que les journaux traditionnels souffrent de la restructuration du secteur, qu'elle porte sur les modèles économiques (les journaux gratuits), le déplacement de leur cible vers le numérique (ce blog, les sites d'actualités...) ou le non renouvellement de leur cible (génération numérique)... La nouvelle mise en forme est selon moi très web, avec les cadres (présents-absents), l'alternance d'articles - news très courtes et d'articles plus de fonds, l'utilisation de visuels intégrés aux textes ... C'est un vrai signe à direction des lecteurs !
Ci-dessous les 6 premières pages.



Le multijoueur sans sens.
Depuis quelques années le jeu en multijoueur explose. Selon moi, il y a deux grandes catégories de jeux à plusieurs,
  • La première utilisant les périphériques de la console nécessite la présence physique des participants (on pourrait l'appeler multijoueur physique) et une réflexion sur la division de l'écran (que l'on joue en écran splitté, à la Mario Kart ou sur le même écran à la Street Fighter).
  • La seconde utilise internet pour mettre en relation les joueurs, la présence physique n'est plus nécessaire (on pourrait l'appeler multijoueur virtuel) , mais il faut réfléchir au système de mise en relation des joueurs, aux possibilités sociales (joueurs amis, système de communication, jeu ensemble...).
Les meilleurs dans l'un ne sont pas forcément les meilleurs dans l'autre : Nintendo est le meilleur pour proposer des jeux multijoueurs physiques tandis que sur le jeu en réseau, il n'est franchement pas bon. Il suffit de voir le système de code ami (il faut envoyer par messagerie Nintendo à un ami qui a réussi à donner son code identifiant trouvable dans les menus de la console, une demande d'invitation à jouer ... izy?). Par contre Mario Kart est plutôt une réussite (notamment via un système d'arènes et de points de réussites permettant l'automatisation du ciblage des adversaires par niveau), offrant la possibilité de se retrouver à 12 sur les courses. Ce qui est vraiment intérressant, c'est que deux amis peuvent jouer côte à côte face à des adversaires sur internet, réunissant jeu multijoueur physique et virtuel.
Qu'elle que soit la piste de développement choisie, le jeu en multijoueur nécessite une vraie réflexion (qui manque souvent), devenue plus complexe depuis l'apparition des réseaux virtuels.

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