vendredi 23 janvier 2009

Je suis une marque

L'individu devient une marque.

Avec l'essor du Web et donc du contenu disponible par tous, pour tous; avec la naissance du Web Social, je me crée mon espace personnel sur la toile, me relie aux autres, crée ma toile; nous devenons des personnes publiques pour qui nous cherche. En tant que personne publique, il est indispensable de réfléchir à cette identité virtuelle comme une marque, un produit.

On peut prendre l'exemple des hackers, finalement les premiers à s'être créé un nom sur internet. L'exploit est associé à la personne, l'exploit est diffusé à la communauté, la communauté relie l'exploit et la personne ... qui devient publique. La communauté suit la personne et interagit avec elle : les réputations, les nouvelles, les évènements, les coups marketings même (X quitte la scène par exemple) se créent automatiquement. L'individu est donc une marque ... jusqu'ici tout le monde est d'accord.

Par rapport à ça, on peut ne pas aller sur le net (loupé), penser que ça n'aura pas d'influence sur la vie réelle (stupide) ou foncer et essayer d'agir avant de subir. L'article dans Le Tigre en est la version publique, mais tout le monde se souvient de Google Street View .De plus, qui n'a jamais googler ses collègues, amis, patrons ...
Donc il faut se protéger et utiliser des outils adéquats. Je ne vais pas parler des règles de protection de la vie privée dans Facebook, d'autres l'ont bien fait (PresseCitron par exemple); mais d'outils de suivi de marques.

Si vous utilisez Twitter, vous connaissez sûrement Tracking Twitter qui permet de suivre un mot (par exemple en tapant track NYC) en vous envoyant les messages qui le citent.

Un outil plus intéressant et plus large dans son périmètre d'action est Backtype qui permet de chercher un terme dans les commentaires de blogs. C'est un outil assez puissant, avec des mises à jour journalières qui offre donc la possibilité de rencontrer la "communauté de la marque" afin d'échanger avec. Évidemment, il faut déjà avoir une sacrée présence sur la toile pour en avoir une véritable utilité !

Un dernier élément est 123people qui est le moteur de recherche que j'utilise quand je veux avoir un aperçu rapide de l'identité d'un interlocuteur (à quand une application mobile, à quand une liaison avec mon compte Exchange par exemple sur Outlook en OBA, plug-in ... il y a du potentiel). 123people recherche les images, les comptes Facebook, les articles, vidéos, liens ... et présente toutes ces informations sur un dashboard assez clair (même si pas révolutionnaire).

Finalement, l'information est disponible rapidement, à tout le monde et de façon synthétique. Il est clair qu'à partir du moment où vous existez sur la toile, il faut suivre les informations qui vous concernent. Bonne chance !

"On the Cloud" et jeux

Les jeux vidéos parlent toujours d'immersion, mais c'est quoi l'immersion ?

Quand un joueur joue (rien d'étonnant jusqu'ici), il s'associe au personnage, ressent des émotions (les principales : peur, plaisir, désir mais aussi peine ou joie), agit en pensant que son action aura des conséquences. Tous ces éléments n'étaient pas évidents il y a quelques années, et d'ailleurs, la majorité des jeux se spécialisent dans des thèmes où certaines émotions dominent.
Cependant, il y a une chose qui m'étonne, c'est la faiblesse des liens entre le jeux et la réalité. Ce lien est faisable facilement via les connections internet des consoles ou PC (évidemment il y a quelques années, on en aurait même pas parlé, mais le jeu vidéo évolue). Pour être plus clair, pourquoi mon RPG n'est-il pas relié à la météo, pourquoi ne sait-il pas si c'est le jour ou la nuit, pourquoi n'ai je pas de liens entre les actualités et mon FPS ou mon Simlike ?
Bah oui, pourquoi ? Pourquoi ne pas créer de flux de données entre la réalité et le jeu (In Memoriam) ? Je pense que ce sera un vrai axe de développement des jeux, avec plus d'efforts vers les fameux hardcore gamer en terme de créativité d'usage, mais un réel impact immersif quoiqu'il en soit.

Sans beaucoup d'effort, et a minima

A vous de jouer!

Visualisation via PicLens - CoolIris

CoolIris, c'est cool et beau pour les yeux !

CoolIris est un visualiseur d'images et de vidéos. Précédemment connu sous le nom de PicLens, il permet après installation (Safari, IE, FireFox) de créer un lien sur les images.
En cliquant sur le symbole qui apparaît sur l'image a passage de la souris, vous lancerez le visualiseur d'image. Finis donc, les clics sur les numéros de pages, les essais successifs pour voir la résolution, ou même juste pour mieux voir. Dans les dernières versions, les créateurs ont ajouté des possibilités de sauvegarde des résultats, la visualisation des vidéos, un moteur de recherche dans les principales bases d'images, etc... De plus, il est possible d'héberger sur son site le visualiseur et une application Iphone existe, of course.

En vrai, c'est pas utile tout le temps, mais ça fait toujours son effet, procure un vrai plaisir (de geeks), et c'est vraiment réussi.
Finalement, la seule question est de savoir pourquoi je ne peux pas naviguer dans mon disque dur de la même manière. En effet, l'explorer Windows ou Mac est toujours en 2D et même si la pré-visualisation des contenus avance (Vista par exemple, via les vignettes), il est étonnant de ne pas voir ce genre de logiciels fleurir. D'ailleurs, Apple l'a bien compris en déposant son brevet de navigateur multidimensionnel.

Un jour, j'écrirais un article sur mon navigateur rêvé ... en attendant CoolIris est là !

jeudi 22 janvier 2009

Les slides aiment Flickr (...et moi aussi)

Flickr on connait, il y a plein de photos, plein plein de photos même !
Aujourd'hui, pas de discours sur le social sharing, l' UGC (User Generating Content) ou le destination surfing; mais sur la façon dont les photographies sont utilisées dans les présentations.

La grande mode en ce moment, c'est l'utilisation d'une photographie pour souligner le message de la slide. Le meilleur exemple est :

En première image, l'utilisation de la pierre tombale a un impact extrêmement fort. De même (et cette fois-ci sur toute la présentation) :


Ce qui est intéressant, c'est finalement l'intervention des graphistes sur un domaine précédemment réservé aux professionnels (non créatifs) : la présentation Powerpoint devient un média à part entière, le slideshow devient vecteur & support de communication, une nouvelle destination créative. Ceci implique dans les organisations une réflexion sur ce support. La première, traditionnelle, est de savoir si le document sera lu ou ne servira que de support à un discours. Une fois ce choix fait, l'utilisation d'éléments graphiques telles les photographies prend tout son sens.
Mais pourquoi parler de Flickr ? Parce que sur Flickr vous avez accès à un stock inimaginable de photographies. Le moteur de recherche est donc d'une aide précieuse, mais la créativité est l'élément le plus important. Vous parlez de mensonges - Pinocchio, de startups - un arbre frêle, d'investissement - un building de 50 étages.

Le processus est clair : message, créativité via le support visuel, transcription en mots clefs.

Finalement, il semble que l'existence de ces 2 éléments (le slideshow média et Flickr) permet une croissance commune et un renouveau créatif.

A vous de jouer !

Quand le décor se transforme

Parlons de jeux, et surtout des sensations !

Grâce à la très bonne idée de Générationmp3 dans sa rubrique Jeux vidéo, de présenter des jeux différents des catégories traditionnelles, je suis tombé sur Metro Syberia. Metro Syberia est un jeux de scroll horizontal, où vous incarnez un vaisseau spatial se baladant dans une ville. Traditionnellement, relier un point A à un point B est la base du jeux vidéo. Outre une prise en main simple (une touche), ce jeux m'a surpris. Vous avancez et là les limites supérieures et inférieures se resserrent après votre passage. Quelques illustrations :
Comme vous pouvez le remarquer, le décor a changé entre le passage du vaisseau (les indicateurs de progression : distance). Pendant ces 22 mètres, le "plafond" est descendu. En plein jeux, la sensation est grisante, la pression augmente, et même si le joueur ne peut rien faire (et qu'il n'y a pas de danger), le plaisir est là.



Ceci me fait penser à un autre jeu : Disaster Day of Crisis, sur Wii. Ce jeu vous met dans la peau d'un sauveteur qui va vivre toutes les catastrophes naturelles possibles en une journée (irruption, tsunami, tremblement de terre...).
Le joueur enchaîne des phases de shoot, de sauvetage, de marche dans une ville détruite, de plate-forme et surtout de pilotage de voiture. Dans ces phases de pilotage, régulièrement la vue est inversée. Par exemple, vous êtes sur un pont (ambiance L.A. ou N.Y.C.) et un tsunami arrive ... vous sautez dans votre véhicule, enclenchez la première, sortez la tête par la fenêtre et jetez un coup d'œil derrière vous. Le jeu positionne la vue de cette façon. Vous pilotez votre véhicule avec l'image décomposée en trois plans un peu comme dans l'image suivante : une pression en fonds (qui se rapproche), le véhicule/ héros, et le devant, là où vous devez aller.

Cette mise en scène de l'action est très efficace, faisant finalement porter au joueur ses émotions sans lui les imposer. Le joueur ressent, et c'est le but du joueur non ?