vendredi 13 février 2009

Réflexions éparses (1), spam & trend

Aujourd'hui j'avais envie de parler de petites choses; petites choses qui ne nécessitent pas de vrais article de fonds, mais quand même d'être notées.

Le spam :
Nous sommes tous régulièrement spammés, que ce soit pour agrandir la taille de notre pénis (pour nous, les hommes), acheter du Viagra (toujours les mêmes) ou des médicaments, ou encore des produits dont personne n'a jamais entendu parler,etc... Un article de TechRadar.com nous donne quelques indications sur le taux de transformation des spams. Une expérience de chercheurs informaticiens de Berkeley et de l'UC San Diego, a montré qu'il y avait une personne tous les 12.5 millions de destinataires de spam qui achetait ce genre de produit. Malgré un taux de conversion catastrophique, les personnes qui contrôlent les réseaux de spams (comme Storm) gagnent cependant correctement leur vie avec un revenu estimé à 7000$ par jour (soit 2.5 millions par an). Pour avoir ces satistiques, les chercheurs ont contrôlé plus de 75 800 machines pendant 26 jours et ont envoyé plus de 350 millions de spams (ils ont eu comme taux de retour 28 commandes).
Pour rebondir sur le sujet, selon McCaffee, samedi sera le jour du spam, puisque 2.5% des spams envoyés (8 fois plus que la normale théorique) contiennent le mot "Saint Valentin". Attention les amoureux !

Tendances :
Tout le monde connait Google Trends (application de Google qui permet d'avoir les évolutions de visites et de recherches sur n'importe quel mot clef et site) . Personnellement je trouve que c'est un outil extrêmement puissant pour suivre les tendances. Le fait que Google relie les grandes variation de traffic (que ce soit pour les sites ou pour les recherches) avec des articles est un bel exemple de mash-up. Par exemple, on peut voir l'évolution du trafic de Twitter.com et des recherches sur Twitter via Google search (graphiques ci-dessous). Facile de dire que le trafic de Twitter (si vous voulez me "follow") va encore croître étant donné les recherches effectuées par les internautes.

Ce qui est intéressant c'est que la fondation Google a mis en place un système de suivi pour le développement d'épidémie et notamment sur la grippe. En suivant les recherches effectués par les internautes, en récupérant leur adresse IP permettant de les localiser, Google pense pouvoir améliorer les prédictions d'évolution géographique et d'ampleur de l'épidémie afin d'aider les autorités sanitaires. Plus d'informations ici, mais aussi là.
Voici par exemple le graphique de recherche de la grippe pour la France sur les 12 derniers mois. Il est assez facile de voir le début de l'épidémie, mais aussi sa diminution à mi-janvier.

Encore un bel exemple de l'utilisation des nouvelles technologies et du volume de population pour prévoir des évènements ... une bien belle initiative.

Partenariat & Home

Mardi dernier la grande nouvelle dans le monde du jeux vidéo était la présentation par Sony des partenaires du Home de la PS3. Le Home , c’est un espace virtuel accessible via la PS3 sur internet. Vous avez un avatar et pouvez interagir avec les autres ainsi qu'avec des espaces des éditeurs/développeurs de jeux vidéo. De plus, il est possible d'acheter des éléments pour décorer votre espace personnelle, votre home sweet home, ou vous habillez, à la manière d'un Beebo. Dernièrement, Sony a annoncé avoir vendu plus d'un million de dollars d'objets.

Pour revenir au sujet, Sony annonce donc les partenaires de son Home, une liste d'éditeurs/développeurs de jeux vidéo censés créés du contenu sur le Home.


En voyant cette liste, je me suis demandé quelles étaient les relations entre Sony et ses 24 partenaires, savoir si il mettait dans cette liste des studios qu'il avait racheté, ou des studios exclusifs aux plateformes Sony (PSP, PS, PS2, PS3).

Après quelques heures de recherche (c'est un peu le fouillis ces holdings japonaises) entre wikipédia, les sites officiels, les communiqués de presse, les rapports annuels aux actionnaires .... voilà ce qui sort !

  • Acquire : exclusif à Sony, studio issu de la division Music du groupe.
  • Activision appartient à Vivendi sous le nom Activision Blizzard (fusion des 2 sociétés) cotée au NASDAQ.
  • AQ Interactive : multiplateforme (ce studio a produit : 5 jeux Nintendo, 4 Xbox360 et 5 pour Sony). Pour l'instant ses pincipaux titres en développements concernent les plateformes Nintendo. Ce studio appartient majoritairement à Hayao Nakayama (via sa participation directe et indirecte à travers Amuse Capital Inc), ancien président de Sega.
  • Atlus : multiplateforme, cette société appartient à Index Holdings, présidé par Masami Ochiai.
  • Capcom : multiplateforme, CEO (et actionnaire majoritaire), Kenzo Tsujimoto (parts directes et familiales).
  • D3 Publisher : multiplateforme, appartenant à Fields Corporation.
  • Disney Interactive : multiplateforme, appartient à Walt Disney Company au capital éclaté.
  • EA : multiplateforme au capital éclaté.
  • Game Republic : Appartient à un ancien de Capcom Yoshiki Okamoto et développe principalement sur Sony (12 jeux dont 3 sur le PSN et 2 pour Nintendo et Microsoft).
  • Genki : dont plus de 70% de la production était sur les plateformes Sony avant la next-gen, maintenant la production est plus équilibrée (2 jeux Microsoft, 2 Sony, et 1 pour Nintendo). Le propriétaire est un ancien de Sega ( société privée).
  • Gungho : les propriétaires sont Taizo Son and Masayoshi Son avec une production dont 70% est pour la DS (le tiers restant pour la PSP). Peut-être de futurs développements sur le PSN ?
  • Hudson Soft. : la société appartient à Konami depuis 2006 avec une forte production sur la Wii (dont Mario Party 8) mais reste multiplateforme (PSP et XLA). Konami est majoritairement détenue par Kagemasa Kozuki (pesant 790M€, fondateur de Konami) à travers ses sociétés.
  • Irem : pas de production sur Nintendo depuis la Super Famicom, principalement sur la PS2 (9 jeux). La société appartient à Eizo Nanao Corporation (famille Murata).
  • Koei : multiplateforme,
  • Konami : multiplateforme propriétaire de Hudson Soft. Konami est majoritairement détenue par Kagemasa Kozuki (pesant 790M€, fondateur) à travers ses sociétés.
  • Namco-Bandai : multiplateforme, au capital éclaté, liée financièrement à Nintendo au moins jusqu’en 2007.
  • Nippon Ichi : Orienté Sony & PSN et appartenant à Nippon Ichi Software, Inc.
  • Paon : multiplateforme (Wii, DS et PS2), cependant avec un très fort lien avec Nintendo que ce soit sur le Wiiware ou en participant au développement de SSBB sur Wii.
  • Q Entertainment : Fondée par un ancien de Sega (Tetsuya Mizuguchi), la production est principalement sur Sony & Microsoft.
  • Sega : multiplateforme, détenu majoritairement par Hajime Satomi.
  • SNK Playmore : L'actionnaire majoritaire est Eikichi Kawasaki. Les jeux sont principalement sur la plateforme Sony, le XLA, et la DS.
  • Spike : traditionnellement pour Sony, en évolution sur les next-gen.
  • Tecmo : multiplateforme.
  • Ubisoft : multiplateforme.
Ce qui en ressort, c'est que Sony a trouvé des alliés de poids, principalement multiplateforme (maisayant une forte tradition de jeux sur les consoles Sony). Il reggroupe des grosses sociétés éditrices de jeux (Ubisoft, Sega, Konami) mais aussi de petits acteurs ( plus orientés vers les plateformes de téléchargement de jeux, ou les jeux sur plateforme mobiles). Cette alliance de 24 acteurs devrait permettre de couvrir tous les champs du Home, entre produits a achetés (Namco-Bandaï) et jeux spécifiques, tout en ayant de belles licences à proposer aux joueurs. Il faut maintenant suivre l'évolution !

Source de la news initiale : ici.

PS: Interressant de noter la dominance des studios japonais dans ce partenariat.

jeudi 12 février 2009

Martin Eisenstadt, le roi du bluff

Un article dans la section multimédia dans Courrier International, tiré du New York Times (de Richard Pérez-Peña) m’a marqué. Effectivement il date de novembre 2008, mais il reste d’actualité.
L’article raconte l’histoire de Martin Eisenstadt, un faux conseiller politique de Mc Cain, un sacré bluffeur. Il a commencé sa carrière en postant quelques vidéos sur Youtube ("débitant des absurdités agressives et dogmatique à la gloire de Rudolph Giuliani". Une fois que Giuliani s'est retiré de la course à l'investiture républicaine, l'homme des vidéos s'est transformé en Martin Eisenstadt conseiller de John McCain. Il a créé un blog qui mêlait vrais informations et fausses informations (peu crédibles pour les deux). De même, il devient directeur de recherche d'un groupe de réflexion, le Harding Institute for Freedom and Democracy (pour information, c'est l'un des présidents US les plus détestés). Malgré le fait qu'il existe un autre Eisenstadt (mais Michael, expert au Washington Institute for Near East Policy), le faux devient de plus en plus important dans la blogosphère jusqu'à piéger des médias officiels.

Ses exploits sont nombreux :
David Shuster sur la MSNBC reprend une fausse information comme quoi Sarah Palin ne savait pas que l'Afrique était un continent.
The New York Times et le Los Angeles Times se sont fait avoir aussi.
De même une vidéo vantant la construction d'un casino dans la zone verte de Bagdad a été prise au sérieux. Eisenstadt a même été jusqu'à s'excuser pour ses propos !

Selon Eitan Gorlin et Dan Mirvish, 2 réalisateurs peu connus, le but était de vendre une série dont Martin Eisenstadt sera le héros. Le sujet traiterait de la médiocrité de l'information dans les médias et encore plus dans la blogosphère ... le problème étant qu'on ne peut pas être sur qu'ils ne font pas juste que récupérer le buzz !

Pour finir, cette petite présentation sur la vérité de Fred Wilson :


mardi 10 février 2009

HIMYM & stratégie web : Legen...dary

Depuis quelques années, un renouveau des séries télévisées est perceptible. Les chaînes câblées américaines sont les premiers acheteurs de ce type de contenu. Leur avantage est assez clair : en proposant des contenus créant une forte dépendance avec les téléspectateurs, le taux de renouvellement des abonnements est plus fort qu’en proposant du contenu unique (en opposition entre les chaînes de télévision proposant des films par exemple). Les séries télévisés se rapprochent dans ce cadre des sports (phénomène de fan).

Une série télévisée que j’aime suivre est How I Met Your Mother. Cette série est intéressante sur plusieurs points :
  • Elle est d’excellente qualité, très drôle et utilise des gags sur le long-terme. L’utilisation de running-gag fidélise et crée une forte connivence avec la communauté de téléspectateurs sans forcément créer de barrières à l’entrée pour les nouveaux venus (un équilibrage bien réussi).
  • Elle prend place dans une époque contemporaine (nous sommes dans la série en février 2009). Cette simultanéité temporelle entre le téléspectateur et les acteurs/l'histoire permet une proximité très forte.
  • Elle utilise les moyens de communication modernes en tant que relais et supports de communication.
Ce dernier point est passionnant pour moi. En effet, il ne s’agit pas ici d’un site présentant la série et les acteurs (aussi), mais d’une intégration des personnages de la série dans le monde réel. Depuis le lancement de la série, plusieurs sites échos ont été lancés.

A chaque fois que l’un des personnages parle d’un site, celui-ci est trouvable sur la toile, quelques exemples.
Lors d’un épisode, l’un des protagonistes parle de son CV vidéo on-line. Celui-ci est trouvable ici. De même, une des héroïnes est censée avoir eu une carrière de chanteuse pour teen dans sa jeunesse. Il est possible de retrouver les clips de ses chansons sur Youtube . Un autre exemple est le slap giving, site internet avec un décompte en temps réel, à la fin de celui-ci l’un des acteurs mettait une claque à un autre dans l’épisode.
(Pour les fans, le site de Doctor X).

Un dernier exemple peut provenir de la série Heroes, Nathan Petrelli, un des personnages de la série se présente pour le poste de gouverneur de New-York. Un site a été lancé pour l'occasion, mis à jour suite à l'obtention du poste de sénateur (presque aussi fort que Barack!).


Ces quelques exemples montrent l’excellente utilisation d’internet pour alimenter la communauté de téléspectateurs d’HIMYM ou de Heroes. Cette communauté se fait écho de ses nouveaux supports de communication virale (sites, vidéos…) et permet de les diffuser. Le fait d’intégrer à la réalité des éléments fictifs donne une profondeur à la série.
A l’opposé, la question de la vérité des informations permet le buzz mais souligne aussi la difficulté de différencier la réalité de la fiction sur internet, laissant courir le risque d’une confusion. Je vous renvoie à mon prochain article sur l'affaire Eisenstadt (Teaser : rdv demain matin à 10h)!

Quoiqu’il en soit, la stratégie de communication de la série est très bien réalisée créant proximité, réalisme, connivence et interactivité avec les spectateurs … que demander de plus ?

Communication, relais et blogs : nouveau paradigme

Il existe deux principaux axes de communication : l’un est horizontal et concerne les pairs, tandis que l’autre est vertical et représente la relation classique des flux d’informations (top-down).
L’apparition d’Internet, des blogs, des sites sociaux (non je ne dirais pas Web 2.0 !), a particulièrement étendu le réseau des pairs. De même, il est beaucoup plus facile de trouver des informations sur des sociétés, des secteurs et des communications top-down, du haut vers le bas de la part des organisations (un communiqué de presse par exemple).

Comme d’habitude, Edelman nous sort un petit graphique (promis j’ai presque fini avec Edelman : UGC et confiance, Analyse de l'utilisation d'Internet dans la campagne d'Obama), qui représente les différents interlocuteurs en fonction :
  • De la confiance de la part des élites (leur définition est assez floue, mais ce sont des personnes éduquées, ayant accès à internet et intéressées par le monde dans lequel elles vivent)
  • Du canal de communication utilisé : entre pairs ou vertical.
Quelle exploitation de ce graphique ?

D’abord, l’individu Blogger est incompréhensible, sachant que des experts, des hommes politiques, des CEO,… tout le monde peut écrire un blog. Je ne pense pas que ce terme puisse regrouper une population homogène.
Ensuite, les experts sont en tête en termes de confiance sur des communications verticales. Je parlerais ici d’un double effet de démocratisation-vulgarisation de la connaissance et de neutralité de l’interlocuteur : l’expert connait le sujet et est censé être neutre.

Sur le second axe, « a person like me » est la population qui concentre le plus de confiance de la part du public. Le danger, c’est que cet indicateur est en mutation. En effet, 3 grands facteurs peuvent définir une personne comme moi : partager les mêmes intérêts politiques, être local et avoir la même profession. Cependant l’explosion des blogs change la donne : de pairs rencontrés dans la vie réelle, nous passons à des pairs d’intérêts : un blog de couture rassemblera les adeptes du tricot quelques soient leurs opinions politiques ou la profession. Ils décomposent ainsi les critères définis précédemment (la barrière de la langue demeure mais la zone géographique s’accroit).

Comment les sociétés peuvent-elles utiliser ce genre d’information ?

L’évidence est de les incorporer à leur plan de communication.
Un partenaire expert qui parle d’une société aura toujours plus d’impact que le CEO. Il faut donc investir fortement sur les partenariats avec le monde des experts qui peut être scientifique, politique, économique, etc.… Je vois deux points importants :
  • Utiliser l’advisory board pour intégrer des experts afin de soutenir sa communication
  • Mettre en place des liens avec le monde académique
Utiliser les réseaux de pairs d’intérêts sur internet.
Les entreprises connaissent leur cible et identifient les réseaux sur lesquels elle est. En utilisant les pairs les plus influents (en termes d’audience), les leaders d’opinions, il est possible de les intégrer dans le plan de communication pour les transformer en relais du message. Je vous renvoie au blog de Damien : ici et là pour la suite pour un bel exemple de marketing.
Attention à investir localement, car les pairs sont des relais locaux de l’information.

Suivre le murmure de la toile
Grâce à des outils comme Backtype (et ses concurrents …), il devient indispensable de suivre les frémissements de la toile sur les produits/services de sa société. En analysant les retours, la communication devient plus pertinente en termes de message et de relais.

Quelques conseils / idées grâce à ce genre de données, évidemment non exhaustives !

Ce qui est dommage, c’est que je pense que la confiance dépend aussi du message véhiculé : est-ce que le public croit un pair (comme lui) parlant de sujets d’experts ? J’en doute.

lundi 9 février 2009

Récap de la semaine (N°6)

Petit récapitulatif de la semaine (N°6 puisque le précédent était le N°5).

Analyse de l'utilisation d'Internet dans la campagne d'Obama: Tiré d'une étude réalisé par Edelman, il souligne l'utilisation très pertinente d'Internet, des blogs, des réseaux sociaux, du contenu généré par les utilisateurs par l'équipe de campagne d'Obama.
Des sons et des jeux : Quatre exemples de jeux mêlant sons et couleurs. Une tendance assez intéressante pour les joueurs.
UGC & confiance : Et non, on ne parle que d'User Generating Content dans cet article. Un aperçu de l'importance des contenus créés par les pairs pour relayer un message.


PEGI, l'exemple d'auto-régulation d'un marché : Le lancement des sigles d'information sur les boîtes de jeux vidéo est un exemple d'auto-régulation sur un marché qui dépasse celui de la musique.
Ora-îto, émergence d'un leader sur le web : Ce designer français a réussi à devenir un leader dans le design grâce à son utilisation d'Internet.

Latitude et mobilité : Suite à la sortie de Google Lattitude, serait-ce la fin des "té où?"
Mobilité et jeux : Les jeux utilisant les réseaux sur mobiles se développent et pour de bonnes raisons, un aperçu du pourquoi.

Wefeelfine et toi ? : Présentation du site Wefeelfine.org, site de visualisation de l'état de la blogosphère ... magique.


Semaine plus vide que la précédente (il manque 5 articles), mais bon on fera mieux ;)
Image : massdistraction

Wefeelfine, et toi ?

Wefeelfine.org est un site qui permet une visualisation de l'état de la blogosphère.

Depuis août 2005, à chaque utilisation du mot "I feel" ou "I am feeling" dans les phrases des posts, le site sauvegarde la phrase et l'ajoute à sa base (environ 15 à 20 mille par an). A partir de cette phrase, le sentiment dominant est extrait (malheureux, heureux, déprimé ...). Le site permet la navigation dans les données :
  • Représentation synthétique : Madness. Chaque particule représente un sentiment posté par une personne. La couleur correspond au ton (jaune = heureux), la taille correspond à la longueur de la phrase, les cercles sont pour les phrases et les rectangles pour les images.
  • Visualisation des phrases : Murmurs. Organisé à l'envers de l'ordre chronologique, les sentiments défilent devant nos yeux.
  • Visualisation des images : Montage. Sur une population identifiée, les sentiments sont affichés associés à l'image de son auteur. La gallerie présente certains montages ainsi réalisés.
  • Visualisation des statistiques : Mobs & Metrics. Ces 2 onglets donnent des informations sur la population étudiée avec toujours une navigation parfaitement réalisée.
  • Données générales : Mounds. Il permet de visualiser les sentiments récupérés sur internet depuis la création de l'outil.

Un élément permet la recherche dans les données recueillies. Par exemple, le jour de l'élection d'Obama, des phrases telles que "I feel proud of calling this great land my home" sont trouvables. De même le terme "elected" a été utilisé plus de 510 fois plus que normalement (ou "honored", 23 fois plus).

Un bel outil avec une interface magnifique et qui rapproche les hommes.

Wefeelfine by Jonathan Harris and Sep Kamvar